
Ervin n’était sans doute pas le collaborateur le plus connu d’Hermann mais sans doute l’un des plus précieux. Ami de longue date, il défendait ses intérêts en propageant son oeuvre en langues étrangères (hors français et néerlandais) par l’entremise de sa société SAFcomics dont il était le fondateur. Mais il fut surtout le témoin privilégié et involontaire du conflit yougoslave : grâce à ses fax envoyés depuis les sous-sols de la ville bombardée, il permit à Hermann de collecter des informations de première main qui lui furent extrêmement précieuses pour produire Sarajevo Tango. Cet album, selon Hermann lui-même, reste à ce jour son préféré.
Ervin laisse une épouse et deux grands enfants derrière lui.