Bon, une petite question à Hermann, si Yves veut bien lui poser, et si celui-ci veut bien y répondre :
Je refeuilletais une énième fois les albums "Les Tours de" et "Bois Maury" et je me disais que la période Art Pen était vraiment une chouette période - je parle technique ! -
Je ne sais pas si à cette époque Hermann utilisait les cartouche qui "vont " avec le stylo, car l'encre se dilue à l'eau. Mais à ce moment là, pas de soucis puisque les couleurs étaient faite après coup !
Donc, j'en arrive à ma question : Ca ne le tente pas de retoucher du Art Pen, mais avec une encre indélébile (il existe, chez Rotring, une pompe qui permet d'utiliser une encre différente de celle des cartouches. ), ce qui lui permettrait de continuer une mise en couleur direct à l'aquarelle, mais avec un style de dessin différent...
J'en ai retrouvé une que j'avais acheté il y a bien longtemps et je n'avais jamais testé, et bien ça m'a fait plaisir de retravailler à la plume (sans les mauvais côtés) et de pouvoir passer à l'aquarelle derrière !
Je me permets de te répondre sans (encore) lui avoir soumis ta question.
Sans préjuger de sa réponse, je pense qu'il a choisi le marqueur noir actuel parce que ce dernier lui permet de produire des traits extrêmement fins et précis. Et qu'il peut ainsi, assez confortablement, dessiner ses contours en y allant par petites hachures, ce qui lui plait beaucoup. Je ne pense pas qu'il pourrait obtenir le même résultat ni appliquer la même technique avec l'Art Pen.
Ah, ça effectivement, même avec le plus fin des Art Pen (EF) il n'aura pas un trait aussi fin. Je "voyais" juste la nostalgie de la plume... mais, c'est un fait, que lorsque l'on tient une nouvelle technique, on a envie de l'explorer à fond. - Merci pour ta réponse, Yves -
De rien, Alain.
Rien ne dit qu'il n'y retournera pas un jour. Même si cela semble très hypothétique...
dessiner ses contours en y allant par petites hachures, ce qui lui plait beaucoup.
J'ai du mal à me représenter ça ; est-ce qu'un gars pourrait me diriger vers un Flash ou l'autre, esvépé ?
En regardant cette page fb, voilà que je me pose une question, tous les gars : Hermann faisait-il ses couleurs à l'époque ?
Parce que cette façon de passer en monochrome tout un personnage -- à la manière de Morris, mais en moins poussé tout de même --, c'est assez surprenant pour une série réaliste, vous ne trouvez pas. Le résultat n'est pas vilain, mais ça reste, il me semble, surprenant.
D'autres le font encore aujourd'hui -- je pense à Bonhomme par exemple, mais son dessin est-il vraiment réaliste ?
Or donc, quid des couleurs dans les seventies...? 🧐
Je n'ai pas accès à l'image en question... 😏 Facebook et moi on est fâché !
Tu peux l'affiches s'te plait ?
C'est un groupe privé, il faut en être membre pour avoir accès aux visuels. 🙁
Privé, c'est beaucoup dire, il suffit de demander à en être (et je jure bien que mon profil fb n'apprend rien à personne 😉 ).
Bon, qu'importe, il s'agit des planches 19 et 20 de La loi de l'ouragan ( 😍 ) où , les deux fois dans la case 1 et au même endroit, on a un personnage qui, à l'avant-plan, est monochrome. Je n'ai pas rouvert mes autres albums de la période mais il me semble maintenant -- de mémoire -- que le procédé était fréquent chez Hermann (et d'autres de la même époque ?).
Reste la question : était-ce un choix d'Hermann, ou bien cédait-il la couleur à un tiers (plus ou moins anonyme comme c'était d'usage dans Spirou et Tintin de ces ères-là) ?
Privé, c'est beaucoup dire, il suffit de demander à en être (et je jure bien que mon profil fb n'apprend rien à personne 😉 ).
Pas envie. 😛
Bon, qu'importe, il s'agit des planches 19 et 20 de La loi de l'ouragan ( 😍 ) où , les deux fois dans la case 1 et au même endroit, on a un personnage qui, à l'avant-plan, est monochrome. Je n'ai pas rouvert mes autres albums de la période mais il me semble maintenant -- de mémoire -- que le procédé était fréquent chez Hermann (et d'autres de la même époque ?).
Reste la question : était-ce un choix d'Hermann, ou bien cédait-il la couleur à un tiers (plus ou moins anonyme comme c'était d'usage dans Spirou et Tintin de ces ères-là) ?
Je pense qu'il a toujours assuré lui-même la mise en couleur de ses albums, du moins jusqu'à sa collaboration avec Fraymond. Donc, selon moi, c'était un choix - narratif plus qu'esthétique - délibéré. On retrouve d'ailleurs ce procédé dans plusieurs albums de cette époque, dans le but de séparer l'avant-plan de l'arrière-plan.
Par acquit de conscience, je lui poserai la question à l'occasion.
Moi-même et tous les gars j'en suis sûr te disons d'avance merci ! 😘
...On retrouve d'ailleurs ce procédé dans plusieurs albums de cette époque, dans le but de séparer l'avant-plan de l'arrière-plan.
Par acquit de conscience, je lui poserai la question à l'occasion.
Je pencherai pour une question de profondeur de champ... Le tout premier plan est foncé (limite flou), et l'arrière est net, nickel, non ?, mais, à l'occasion, la question mérite d'être posée.
...On retrouve d'ailleurs ce procédé dans plusieurs albums de cette époque, dans le but de séparer l'avant-plan de l'arrière-plan.
Par acquit de conscience, je lui poserai la question à l'occasion.
Je pencherai pour une question de profondeur de champ... Le tout premier plan est foncé (limite flou), et l'arrière est net, nickel, non ?, mais, à l'occasion, la question mérite d'être posée.
C'est ce qu'il me semble avoir dit : séparer l'avant-plan de l'arrière-plan, c'est précisément le but de la profondeur de champ. En photo ou en vidéo, on le fait par le contraste flou/netteté : plus la profondeur de champ est courte, mieux on isole le sujet net. En dessin, le flou n'étant pas une option, on peut jouer sur les rapports chromatiques (sombre/clair).
Sinon, le sanglier me l'a confirmé : c'est bien lui qui assurait le coloriage jusqu'à l'arrivée de Fraymond. C'était donc bien un choix personnel.