Je ne suis pas objectif pour Boucq, tout comme pour Hermann, tout ce qu'il fait me plait !
à Vivès, Rouge et Meyer je peux ajouter Giraud évidemment mais aussi une foule d'auteurs bien trop nombreux ! Rosinski, Vance, Cosey, Juillard, Schuiten, Rossi, Blain, Gibrat, Labiano, Cuzor, Meynet, Recht, Dellac, Toulhoat, Jouvray.......
Si allergique aux pourtant belles couleurs de Undertaker, il existe une intégrale N&B des 6 premiers pour 52€ chez Niffle.
Corentin Rouge, en plus de Rio et du nouveau Thorgal Saga Wendigo (sublime) a fait Sangoma qui existe en N&B chez CanalBD (si on arrive à le trouver).
Je découvre "Undertaker".
Bon, passé le postulat de l'avalage d'un kilo de pépites, je trouve que c'est bien raconté et assez remarquablement mis en scène. Je n'en suis qu'au tome 2, où je note une embrouille de la part de Meyer : planche 30, case 8, le héros se mange une balle dans le mollet droit, mais -- outre que ça n'a pas l'air de lui poser le moindre problème dans les planches qui suivent ! -- planche 47 case 6 c'est son mollet gauche qui est bandé...🧐
J'en aurais bien fait des tonnes, mais un dessinateur qui se trompe sur une jambe, j'ai craint que ça fasse mauvais esprit sur ce forum-ci... 😁
Accessoirement, pour revenir sur la question que j'ai récemment posée à Yves quelque part sur le forum quand à la fabrication d'un album, je note que ce tome 2, qui fait 50 planches, comporte deux pages surnuméraires, la première reprend le titre en tête d'ouvrage et la seconde est un recto-verso vierge à la fin, alors que le tome 1, qui comptait 54 planches, ne comportait aucune page redondante de titre en tête ni aucun recto-verso vierge à la fin.
Le temps que je retrouve ma calculette et je pourrai peut-être répondre à la question que je posais à Yves...😎
Je découvre "Undertaker".
Bon, passé le postulat de l'avalage d'un kilo de pépites, je trouve que c'est bien raconté et assez remarquablement mis en scène.
L'épisode des pépites m'est en effet resté en travers de la gorge, sinon narration très BD d'aventure avec de nombreuses invraisemblances mais plaisante à lire. Et évidemment le dessin de Ralph Meyer y est pour beaucoup.
Je n'en suis qu'au tome 2, où je note une embrouille de la part de Meyer : planche 30, case 8, le héros se mange une balle dans le mollet droit, mais -- outre que ça n'a pas l'air de lui poser le moindre problème dans les planches qui suivent ! -- planche 47 case 6 c'est son mollet gauche qui est bandé...🧐J'en aurais bien fait des tonnes, mais un dessinateur qui se trompe sur une jambe, j'ai craint que ça fasse mauvais esprit sur ce forum-ci... 😁
Bah, c'est triste une BD sans pinaille.
Accessoirement, pour revenir sur la question que j'ai récemment posée à Yves quelque part sur le forum quand à la fabrication d'un album, je note que ce tome 2, qui fait 50 planches, comporte deux pages surnuméraires, la première reprend le titre en tête d'ouvrage et la seconde est un recto-verso vierge à la fin, alors que le tome 1, qui comptait 54 planches, ne comportait aucune page redondante de titre en tête ni aucun recto-verso vierge à la fin.Le temps que je retrouve ma calculette et je pourrai peut-être répondre à la question que je posais à Yves...😎
Je ne t'avais pas menti : pas de multiples de huit. 😉
Bah ! c'est triste une BD réaliste dans invraisemblances...😁narration très BD d'aventure avec de nombreuses invraisemblances
Bah ! c'est triste une BD réaliste dans invraisemblances...😁narration très BD d'aventure avec de nombreuses invraisemblances
Tu trolles un peu 😉 mais c'est pas faux. Toutefois, il y a divers degrés d'invraisemblances. Hitchcock disait qu'il se fichait d'être vraisemblable. Dans une certaine mesure, je suis d'accord avec lui tant que l'invraisemblance ne sert pas à masquer une faiblesse du scénario. La fiction est en soi porteuse d'invraisemblance car elle a pour but de véhiculer un message clair et concis. Mais le coup du type qui réussit à avaler jusqu'à la dernière pépite avant de mourir alors qu'il aurait dû s'étouffer dès les premières, je n'y arrive pas... Du coup, toute la suite s'effondre.
Mais bon, tant mieux si ça ne dérange que moi.
J'en suis au tome 5, et là je trouve quelques faiblesses plus manifestes. Ainsi (entre autres), comment se fait-il que le chapeau que Crow jette page 30 dans le vide -- et qu'on suppose tombé dans la rivière qui passe dessous -- se retrouve-t-il sur la tête du gamin ? Et la chute de la page 31, où Crow est renversé par une vague subite (!), c'est très moyen... De plus, si quelqu'un veut bien rouvrir son tome 5 à la page 23, je voudrais bien qu'il m'explique la chute : comment passe-t-on de la case 7 à la 10 ? Que faut-il comprendre ? Qu'est-ce que le chiffon que tient Crow dans sa main dans la 10 ? C'était quoi, un masque ?🧐
Habituellement, quand un détail abîme ma suspension de crédulité, je sors et ne rentre plus dans l'histoire. En l'occurrence, disons que j'ai moi aussi fort tiqué en avalant ça, mais que ça ne m'a pas empêché de prendre plaisir à lire la suite...Mais bon, tant mieux si ça ne dérange que moi.
J'en suis au tome 5, et là je trouve quelques faiblesses plus manifestes. Ainsi (entre autres), comment se fait-il que le chapeau que Crow jette page 30 dans le vide -- et qu'on suppose tombé dans la rivière qui passe dessous -- se retrouve-t-il sur la tête du gamin ? Et la chute de la page 31, où Crow est renversé par une vague subite (!), c'est très moyen... De plus, si quelqu'un veut bien rouvrir son tome 5 à la page 23, je voudrais bien qu'il m'explique la chute : comment passe-t-on de la case 7 à la 10 ? Que faut-il comprendre ? Qu'est-ce que le chiffon que tient Crow dans sa main dans la 10 ? C'était quoi, un masque ?🧐
Ne possédant pas le tome 5, je ne peux malheureusement pas t'aider.
Alors tu t'es épargné une nouvelle donnée dure à digérer : le méchant a empoisonné des boîtes de conserve...!😒
Alors tu t'es épargné une nouvelle donnée dure à digérer : le méchant a empoisonné des boîtes de conserve...!😒
Pas mal mais, pour moi, les pépites resteront à jamais imbattables ! 😜
À mon tour je découvre Bouncer (oui, c'était moi, tous les gars) via l'intégrale des sept premiers tomes.
Première surprise : je craignais un scénario mystico-gloubiboulga à la Jodorowski* (qui fait une fixation sur les manchots), mais à dire vrai c'est plutôt assez plan-plan comme intrigues, franchement classiques, de sempiternelles histoires de vengeance, avec de curieuses redites (par exemple le ou la riche propriétaire terrien(ne) qui veut spolier ses prochains, mineurs ou Indiens, en s'entourant d'une armée de mauvais garçons que Bouncer bien sûr va dégommer tous autant qu'ils sont) on nous la sert deux fois à quelques albums de distance!).
Seconde (ou deuxième, allez savoir) surprise : pourquoi le lettrage de Boucq n'apparaît-il qu'au tome 7 ? Le lettrage mécanique m'apparaissait sans âme et dommageable au rendu final -- cela dit celui de Boucq n'est pas franchement emballant.
La postface de l'intégrale souligne ce que Bouncer doit à Shakespeare ; je dois avouer que ça m'avait échappé, et je ne vois pas en quoi ça rattrape les aspects que j'ai trouvés insatisfaisants.
Pas une surprise du tout en revanche : la maestria de Boucq ! Sa science des cadrages m'émerveille (comme celle d'Hermann, même si Boucq est plus systématique). Néanmoins, je trouve que le fréquent peu de densité de cases par planche -- qui me rappelle un peu le Derib de Buddy Longway (en moins attachant) -- nuit à la consistance des histoires, d'autant que je trouve le personnage du Bouncer lui-même bien peu crédible, de même que certaines péripéties (et pas mal de dialogues)...
Néanmoins je compte poursuivre sur ma lancée, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux...
* Je crois avoir lu que Boucq a repris seul le scénario ; quelqu'un saurait me dire à partir de quel album...?
À mon tour je découvre Bouncer (oui, c'était moi, tous les gars) via l'intégrale des sept premiers tomes.
Première surprise : je craignais un scénario mystico-gloubiboulga à la Jodorowski* (qui fait une fixation sur les manchots), mais à dire vrai c'est plutôt assez plan-plan comme intrigues, franchement classiques, de sempiternelles histoires de vengeance, avec de curieuses redites (par exemple le ou la riche propriétaire terrien(ne) qui veut spolier ses prochains, mineurs ou Indiens, en s'entourant d'une armée de mauvais garçons que Bouncer bien sûr va dégommer tous autant qu'ils sont) on nous la sert deux fois à quelques albums de distance!).
Seconde (ou deuxième, allez savoir) surprise : pourquoi le lettrage de Boucq n'apparaît-il qu'au tome 7 ? Le lettrage mécanique m'apparaissait sans âme et dommageable au rendu final -- cela dit celui de Boucq n'est pas franchement emballant.La postface de l'intégrale souligne ce que Bouncer doit à Shakespeare ; je dois avouer que ça m'avait échappé, et je ne vois pas en quoi ça rattrape les aspects que j'ai trouvés insatisfaisants.
Pas une surprise du tout en revanche : la maestria de Boucq ! Sa science des cadrages m'émerveille (comme celle d'Hermann, même si Boucq est plus systématique). Néanmoins, je trouve que le fréquent peu de densité de cases par planche -- qui me rappelle un peu le Derib de Buddy Longway (en moins attachant) -- nuit à la consistance des histoires, d'autant que je trouve le personnage du Bouncer lui-même bien peu crédible, de même que certaines péripéties (et pas mal de dialogues)...
Néanmoins je compte poursuivre sur ma lancée, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux...
* Je crois avoir lu que Boucq a repris seul le scénario ; quelqu'un saurait me dire à partir de quel album...?
C'est le fan de Boucq qui parle.
Je suis globalement d'accord avec toi sur à peu près tout sauf sur le nombre de cases dans ses planches. Cela ne me dérange pas du tout et surtout pas à la consistance du récit, ni trop dilué ni trop dense (ce qui nuit à la lisibilité de bon nombre de BD).
Sinon, difficile de répondre à ta question : je pense que ça date de To hell and back dont il a signé le scénario seul. En revanche, comme il a l'habitude de s'écarter de la trame prévue par son scénariste en cours de route, j'ignore s'il n'avait pas déjà assuré une grosse partie du travail scénaristique dans les albums précédents. A voir si Jodorowski l'y avait autorisé. Car, avec Charyn, il se permettait beaucoup de liberté.
Merci pour ton éclairage, Yves.
J'ai précisément fini le diptyque To Hell and Back, et là encore les invraisemblances abondent. Des personnages forts -- voire exagérément forts -- ne font pas une histoire solide. Et accessoirement là encore (alerte au spoiler) on nous ressert le personnage défiguré et le masque qui abrite plusieurs identités, ça commence à faire lourd pour le lecteur que je suis...!😒
Je me demande si j'aurais eu les mêmes réactions si j'avais découvert la série tome par tome ; c'est peut-être le binge reading qui ne me convient pas...
Reste, bien sûr, l'incroyable dessin de Boucq. Pour tout dire, je me régale tellement que j'ai même commandé le DVD "La journée".😍
Merci pour ton éclairage, Yves.
J'ai précisément fini le diptyque To Hell and Back, et là encore les invraisemblances abondent. Des personnages forts -- voire exagérément forts -- ne font pas une histoire solide. Et accessoirement là encore (alerte au spoiler) on nous ressert le personnage défiguré et le masque qui abrite plusieurs identités, ça commence à faire lourd pour le lecteur que je suis...!😒
Je me demande si j'aurais eu les mêmes réactions si j'avais découvert la série tome par tome ; c'est peut-être le binge reading qui ne me convient pas...
Reste, bien sûr, l'incroyable dessin de Boucq. Pour tout dire, je me régale tellement que j'ai même commandé le DVD "La journée".😍
J'avais à l'époque sur ce beau forum émis quelques réserves sur le scénario de To hell and back. Je n'ai pas changé d'avis. Malgré lesdites réserves, j'avais pris du plaisir à lire le diptyque.
Quant aux invraisemblances, elles me paraissaient moins rédhibitoires que la fameuse affaire des pépites. Sans doute parce qu'elles cadrent avec le ton général du récit et de la série, extrêmement baroque.
Merci pour ton éclairage, Yves.
J'ai précisément fini le diptyque To Hell and Back, et là encore les invraisemblances abondent. Des personnages forts -- voire exagérément forts -- ne font pas une histoire solide. Et accessoirement là encore (alerte au spoiler) on nous ressert le personnage défiguré et le masque qui abrite plusieurs identités, ça commence à faire lourd pour le lecteur que je suis...!😒
Je me demande si j'aurais eu les mêmes réactions si j'avais découvert la série tome par tome ; c'est peut-être le binge reading qui ne me convient pas...
Reste, bien sûr, l'incroyable dessin de Boucq. Pour tout dire, je me régale tellement que j'ai même commandé le DVD "La journée".😍
J'ai découvert Bouncer sur les conseils d'Yves, et Alain je crois me souvenir, sur ce forum.
Comme toi, le nom de Jodorowsky m'avait jusque-là tenu un peu à l'écart de la série, ce qui finalement était une erreur, le gars Jodow sait aussi écrire des scénarios compréhensibles 🤪
Bon, alors j'ai bien aimé, les persos sont attachants et plutôt avec du caractère et le dessin de Boucq touche au sublime.
Donc, j'aimais bien Bouncer. J'aimais bien jusqu'à ce que j'ouvre Hécatombe, le dernier album en date.
Le choc 😲
J'ai pas pu le lâcher avant la dernière case, souffle coupé le gars, et à peine fini, je l'ai relu depuis le début à nouveau d'une seule traite.
C'est comme quand je découvrais gamin les Blueberry et les Comanche, Balade pour un cercueil et Le ciel est rouge sur Laramie.
Ce Niveau là