Coucou, me revoilou !, après une semaine de ressourçage dans ma Vendée natale...
Sinon pour le podium de 8 albums, je suis tout aussi en difficulté pour choisir...
Idem que frecho et nim... Comme Frenchauide, c'est intimement lié a la découverte du dessinateur Hermann. D'autant plus que c'est avant tout le dessin qui, de prime abord, me fait aimer... ou pas un dessinateur.
Je placerais donc en premier Red DUST-Comanche - La baffe que j'ai prise avec les dessins, en commençant par celui de la première planche : la diligence qui arrive, et Red qui fait signe pour l'arrêter, puis le duel et toute la suite, et là, le scénario de Greg, très "Sergio Léone" certes, mais bon, à l'époque c'était ça !
Ah, mon premier Hermann également. Je feuilletait les bd au grand magasin Printemps, et je voulais m'acheter un Blueberry (j'étais venu pour ça), et j'ai ouvert Red Dust, la premiere image m'en a mis plein la vue 😍
Par contre je n'ai jamais vu ça comme du Leone, plutôt comme du bon western Hollywoodien, comme l'homme des Vallées Perdues, ce registre... Le ranch acculé a la faillite, le riche propriétaire terrien qui fait pression avec ses gâchettes à louer, et le héros qui déboule de nul part et qui affronte les bandits...
Un moment, il faudra bien évoquer Le Port des Fous, hein tous les gars. 🤗
J'ai pas (pas encore) établi ma liste de 8, mais déjà j'ai :
Bernard Prince :Le Port des Fous
Comanche : Les Sherifs
Jeremiah : Un Hiver de Clown (oui, c'est curieux ce choix parce que Kurdy est absent, mais ce huis clos meurtrier est 1) magistralement dessiné 2) magistralement raconté (Hermann en fera beaucoup des histoires similaires, mais celle-ci est particulièrement réussie) 3) les couleurs de Fraymond sont magiques).
Les Tours de Bois Maury : Heloise de Montgris
Coucou, me revoilou !, après une semaine de ressourçage dans ma Vendée natale...
Sinon pour le podium de 8 albums, je suis tout aussi en difficulté pour choisir...
Idem que frecho et nim... Comme Frenchauide, c'est intimement lié a la découverte du dessinateur Hermann. D'autant plus que c'est avant tout le dessin qui, de prime abord, me fait aimer... ou pas un dessinateur.
Je placerais donc en premier Red DUST-Comanche - La baffe que j'ai prise avec les dessins, en commençant par celui de la première planche : la diligence qui arrive, et Red qui fait signe pour l'arrêter, puis le duel et toute la suite, et là, le scénario de Greg, très "Sergio Léone" certes, mais bon, à l'époque c'était ça !
Ah, mon premier Hermann également. Je feuilletait les bd au grand magasin Printemps, et je voulais m'acheter un Blueberry (j'étais venu pour ça), et j'ai ouvert Red Dust, la premiere image m'en a mis plein la vue 😍
Par contre je n'ai jamais vu ça comme du Leone, plutôt comme du bon western Hollywoodien, comme l'homme des Vallées Perdues, ce registre... Le ranch acculé a la faillite, le riche propriétaire terrien qui fait pression avec ses gâchettes à louer, et le héros qui déboule de nul part et qui affronte les bandits...
Je n'ai lu des albums de la série Comanche qu'en 1997. Le premier sera Le Corps d'Algernon Brown. Les autres albums je ne les ai pas lus chronologiquement, mais en fonction de ce que je trouvais en brocante. J'ai d'abords lu Le Doigt du diable, Le ciel est rouge sur Laramie, Le Désert sans lumière. Red Dust sera un des derniers que j'ai lu du duo Greg-Hermann. Alors, j'ai moins été marqué par Red Dust, vu que certains m'avaient "pétés" à la figure.
Même si je n'ai pas échappé aux westerns de John Wayne, j'ai surtout été nourris aux Westerns Spaghetti. Alors pour moi, sans faire de recherches, Red Dust était inspiré de Il était une fois dans l'Ouest. Je ne sais pas si c'est fondé mais c'est ce que je me suis dit.
Un moment, il faudra bien évoquer Le Port des Fous, hein tous les gars. 🤗
J'ai pas (pas encore) établi ma liste de 8, mais déjà j'ai :
Bernard Prince :Le Port des Fous
[...]
A mes yeux, c'est le meilleure de la série Bernard Prince. Magistral. Déjà, rien que la couverture
Un moment, il faudra bien évoquer Le Port des Fous, hein tous les gars. 🤗
J'ai pas (pas encore) établi ma liste de 8, mais déjà j'ai :
Bernard Prince :Le Port des Fous
[...]
A mes yeux, c'est le meilleure de la série Bernard Prince. Magistral. Déjà, rien que la couverture
Dans mes bras 🤗🤗🤗
Et lorsque j'ai pu le lire en Noir & Blanc, j'ai eu une 2ème gifle!
Le personnage truculent Barney Jordan et les cadres de la nature déchainée que Hermann a réalisé avec prestige. Je sens le froid,
Même si je n'ai pas échappé aux westerns de John Wayne, j'ai surtout été nourris aux Westerns Spaghetti. Alors pour moi, sans faire de recherches, Red Dust était inspiré de Il était une fois dans l'Ouest. Je ne sais pas si c'est fondé mais c'est ce que je me suis dit.
Je ne trouve pas vraiment. Si on retrouve bien le riche proprio terrien et ses tueurs à gage dans Il était une fois dans l'ouest, la comparaison s'arrête là. Il y a plusieurs histoires entremêlées les unes dans les autres et autant de protagonistes, chacun avec son historique assez chargé (Claudia Cardinal était prostituée en recherche d'une situation stable, Bronson poursuit sa vengeance et teuf-teuf son rêve de voir la mer là où son temps est compté et doit manœuvrer contre Henri Fonda qui songe a devenir calife à la place du calife tout en se sachant dans le viseur de Bronson, et pis le Cheyenne... Bon, lui je sais pas. Mais j'adore son humanisme.)
Dans Red Dust, c'est beaucoup plus simple. Red débarque de nul part, et même si on comprend très vite qu'il est un as de la gâchette, il ne se bat que dans le camps du bien, y'a pas d'ambiguïté (chez Leone c'est flou) et défend l'orpheline sans autre raison que ça.
Si les héros ont un passé, il n'entre pas en jeu dans l'histoire, il sont un peu vierge de tout en fait. L'histoire commence là.
Ça se termine vaguement en western policier (on trouve qui tire les ficelles dans l'ombre), et le héros pourrait repartir vers de nouvelles aventures, sauf qu'il reste.
Encore une fois, il faudrait voir où revoir l'homme des vallées perdues (ou pâle rider, qui en est une sorte de remake), c'est la même trame.
Lorsque j'ai lu Red Dust pour la première fois (il faudrait que je relise, car cela remonte à bien longtemps) c'est de comprendre qu'un des protagonistes veuille s'approprier, d'une manière malsaine, des terres que traverse la futur construction du chemin de fer, (Oui, Comanche ne le savait pas) qui m'a suffit à me dire que Greg avait certainement dû s'y inspirer de ce film.
Je me suis contenté de mon ressenti, sans essayer de le démontrer.
Lorsque j'ai lu Red Dust pour la première fois (il faudrait que je relise, car cela remonte à bien longtemps) c'est de comprendre qu'un des protagonistes veuille s'approprier, d'une manière malsaine, des terres que traverse la futur construction du chemin de fer, (Oui, Comanche ne le savait pas) qui m'a suffit à me dire que Greg avait certainement dû s'y inspirer de ce film.
Je me suis contenté de mon ressenti, sans essayer de le démontrer.
Oui, je comprends bien, pas de soucis 🤗
Simplement, cette histoire d'appropriation de terre, c'est un peu propre à l'histoire de l'ouest, c'est même l'histoire des États-Unis je dirais 🤔
Par contre, là où red dust pourrait s'apparenter aux westerns de Leone, c'est non pas dans le scénario mais dans le dessin d'Hermann.
Si on compare à Jijé et Jerry Spring, qui était son influence première, c'est beaucoup plus moderne. Jijé, c'est le western années 50, avec un héros qui ressemble à Randolph Scott.
Le dessin d'Hermann tiré davantage dans le western italien, avec des héros aux fringues crasseux, une lumière très différente aussi.
Ou même les films de Sam Peckinpah (je pense à Billy the Kids. D'ailleurs, j'ai toujours "entendu" Knocking on heaven's door Dans Le Ciel est Rouge sur Laramie quand Dobbs abat froidement le fermier.
Et lorsque j'ai pu le lire en Noir & Blanc, j'ai eu une 2ème gifle!
Le personnage truculent Barney Jordan et les cadres de la nature déchainée que Hermann a réalisé avec prestige. Je sens le froid,
C'est un truc de fou ça. Le climat devient plus glacial de page en page. Hermann rend ça très bien.
Et ces cadrages inouïe, dans la coque du navire.
Et le scénario de Greg, c'est du cinéma 🎬
Lorsque j'ai lu Red Dust pour la première fois (il faudrait que je relise, car cela remonte à bien longtemps) c'est de comprendre qu'un des protagonistes veuille s'approprier, d'une manière malsaine, des terres que traverse la futur construction du chemin de fer, (Oui, Comanche ne le savait pas) qui m'a suffit à me dire que Greg avait certainement dû s'y inspirer de ce film.
Je me suis contenté de mon ressenti, sans essayer de le démontrer.
Oui, je comprends bien, pas de soucis 🤗
Simplement, cette histoire d'appropriation de terre, c'est un peu propre à l'histoire de l'ouest, c'est même l'histoire des États-Unis je dirais 🤔
Par contre, là où red dust pourrait s'apparenter aux westerns de Leone, c'est non pas dans le scénario mais dans le dessin d'Hermann.
Si on compare à Jijé et Jerry Spring, qui était son influence première, c'est beaucoup plus moderne. Jijé, c'est le western années 50, avec un héros qui ressemble à Randolph Scott.
Le dessin d'Hermann tiré davantage dans le western italien, avec des héros aux fringues crasseux, une lumière très différente aussi.
Ou même les films de Sam Peckinpah (je pense à Billy the Kids. D'ailleurs, j'ai toujours "entendu" Knocking on heaven's door Dans Le Ciel est Rouge sur Laramie quand Dobbs abat froidement le fermier.
Si je puis ajouter mon grain de sel... Je serais plutôt d'accord avec l'influence hollywoodienne de Greg. A ma connaissance, Greg était un américanophile convaincu et je ne suis pas certain qu'il ait été séduit par le western spaghetti : son western reste marqué par les films avec John Wayne et consort. En revanche, je rejoins Rice, c'est le dessin du sanglier qui pourrait faire penser à une influence de Leone. Je me rappelle qu'on avait à la maison un 45 tours du Bon, la brute et le truand (si je ne dis pas de bêtises) et qu'il s'était amusé à redessiner la pochette. Donc, il était évident que ce type de western l'avait marqué.
Cela dit, je n'ai aucune preuve de ce que j'avance (sinon le 45 tours), surtout en ce qui concerne Greg. Peut-être ai-je tort sur toute la ligne.
Je me suis renseigné sur les dates de sortie.
Comanche a commencé à paraître en décembre 1969. Il était une fois dans l'Ouest est sorti en Italie en 1968 et en 1969 dans le reste du monde. Ces deux œuvres sortent avec très(trop?) peu d'écart. D'ailleurs si Comanche a été publié en décembre 1969, il a fallu que cette BD a été réalisée durant les mois qui précèdent sa parution. C'est très rapproché. Est-ce que cela prouverai que Greg n'a pas été inspiré par ce film de Sergio Leone ? Ou est-ce qu'il s'est inspiré dès la sortie de ce film? Le doute persiste...
Que Greg aie été plus influencé par les films de western des années 50-60 à la sauce John Wayne, cela semble cohérent. Surtout s'il a été un admirateur des USA.
Maintenant, Sergio Leone a révolutionné le western à la sauce italienne dès 1964 (Pour une poignée de dollars).
Comme vous le dites, Greg a été un passionné des States. Aura-t'il toutefois, regardé ceux à la sauce italienne? Soit il aura rejeté cette vision européenne, soit il aura tout de même été inspiré par ce mouvement européen? La question reste ouverte même s'il semble que Greg se focalisera sur les westerns ricains.
Par contre, là où red dust pourrait s'apparenter aux westerns de Leone, c'est non pas dans le scénario mais dans le dessin d'Hermann.
Si on compare à Jijé et Jerry Spring, qui était son influence première, c'est beaucoup plus moderne. Jijé, c'est le western années 50, avec un héros qui ressemble à Randolph Scott.
Le dessin d'Hermann tiré davantage dans le western italien, avec des héros aux fringues crasseux, une lumière très différente aussi.
Ou même les films de Sam Peckinpah (je pense à Billy the Kids. D'ailleurs, j'ai toujours "entendu" Knocking on heaven's door Dans Le Ciel est Rouge sur Laramie quand Dobbs abat froidement le fermier.
C'est bien vu rice-n. Je pense que c'est le dessin d'Hermann qui a primé sur mon choix. (Surtout que j'adore Hermann) Un autre point, c'est que je n'ai pas lu la série dans sa continuité. Alors, cela a pu biaiser mes hypothèses.
Aussi, comme Red Dust a été un des derniers Comanche que j'ai lu (je ne parle pas des albums post-Hermannien), il m'a moins marqué.
A ne pas oublier que j'avais d'abords vu des films de John Wayne et que ce sera les western spaghetti qui me marqueront et me feront oublier The Duke 🙃
J'ai souvenir d'une interview d'Hermann, peut-être dans le Alain Littaye, je vais vérifier, ou Hermann disait que Greg détestait Leone (enfin, ses films), alors que lui même était davantage attiré par les westerns italiens. Il essayait de reproduire ça.
Mais le Sanglier est souvent dur avec lui même et trouvait que Giraud, à l'époque, était beaucoup plus convaincant dans ce registre (sachant qu'il n'a lu que quelques bribes de la mine de l'allemand Perdu, ça doit être de cette époque j'imagine).
A part ça, j'adorai les westerns, étant gamin, j'aime toujours beaucoup d'ailleurs, et j'ai découvert tout en même temps, Leone et John Wayne. J'aime les 2. Enfin, quand je dis John Wayne, j'englobe tous les westerns Hollywoodiens années 50 et 60.
L'homme des vallées perdues justement, avec Alan Ladd et Phil Defer, pardon, Jack Palance 😁, l'homme qui Tua Liberty Valance ou Rio Bravo avec John Wayne justement ou plus récemment Tombstone (Val Kilmer en Doc Hollyday 😜) ou Pale Rider et Impitoyable de Clint Eastwood.
La série Deadwood aussi, j'ai adoré
(...) Je me rappelle qu'on avait à la maison un 45 tours du Bon, la brute et le truand (si je ne dis pas de bêtises).
Je l'avais aussi, d'ailleurs je l'ai toujours, quelques part dans mon bordel (je suis pas très maniaque de l'ordre contrairement à Natacha 🙄).
Mais là pochette représentait la photo du bon (blondin) avec une corde au cou.
Comme vous le dites, Greg a été un passionné des States. Aura-t'il toutefois, regardé ceux à la sauce italienne? Soit il aura rejeté cette vision européenne, soit il aura tout de même été inspiré par ce mouvement européen? La question reste ouverte même s'il semble que Greg se focalisera sur les westerns ricains.
Il les a peut-être vus mais je doute qu'il les ait appréciés de la même manière qu'il a apprécié les westerns ricains. Greg était quelqu'un d'assez conservateur. Je ne crois pas qu'il ait été très sensible à la "révolution" du western à la sauce spaghetti.