Oui, je le sais. Mais ça ne m'aide pas à retrouver la mémoire... ☹️
Tu n'as pas tes planches à portée de la main (ou juste pas envie d'y aller voir... 😉 ) ?
Non, elles se trouvent dans les archives du sanglier.
(Et je n'ai pas non plus envie d'aller voir ! 😜)
Mais la marque Shoeller existe toujours ?
J'ai vu des blocs de croquis estampillés Shoeller pas plus tard que la semaine dernière.
C'est juste le papier Parole qui ne se fabrique plus, ou bien la marque avait cessé toute activité jusqu'à récemment ?
Je ne suis pas un spécialiste de la question mais, à ma connaissance, l'usine Schoeller était à l'origine une entreprise familiale qui, en raison de désaccords ou d'ambitions personnelles, s'est scindée en plusieurs maisons qui aujourd'hui portent le nom Schoeller : Félix Schoeller, Schoellershammer, etc.
Le papier Schoeller Parole, le meilleur d'entre eux, a lui bien disparu à la mort de son concepteur, un des descendants de l'usine Schoeller.
Pour être franc, je ne suis pas sûr de mon coup donc si vous avez des infos complémentaires, n'hésitez pas !
Greg ne semblait pas apprécier le passage au Rotring du Sanglier ("son dessin tout fin").
En revanche, ce qu'il dit sur la personne est très admiratif.
Ca a désarçonné pas mal de monde à l'époque, ce trait clinique réalisé avec un outil réservé au dessin industriel. La plupart des lecteurs étaient habitués à son trait enlevé, quasi baroque, pas à quelque chose d'aussi dépouillé. Mais, par chance, ce changement de style a coïncidé avec l'arrivée de Fraymond : la flamboyance de la couleur remplaçait désormais celle du trait. Nombreux sont ceux qui en sont encore nostalgiques aujourd'hui. J'en fais partie, pour l'aspect couleur essentiellement. Sur le dessin au trait, je préfère l'époque qui l'a précédée, le pinceau classique, puis celle qui l'a suivie, l'ArtPen*.
Le sanglier lui-même je pense, avec le recul, estime que le Rotring ne fut sans doute pas le meilleur des choix. Mais bien entendu, ça reste une affaire de gout...
* Alors que la période Rotring correspond à ma période préférée dans Jeremiah.
Le Rotring demeure ma période préférée.
Certainement que l'arrivée de Fraymond a la couleur a contribué à la magnifier encore davantage, et la rencontre des ces deux là arrive pile au bon moment.
Il avait tout de même commencé à dépouiller son trait avant cela, même au pinceau. Si je regarde le Comanche qui précède, Le Doigt du Diable, c'est déjà plus fin comme trait. Le Rotring apparaît, avec le recul, comme une étape logique et nécessaire.
Comme je l'ai déjà dit, j'ai découvert Hermann en 1997. Alors j'ai lu en bloc Jeremiah, Bernard Prince et peu de temps après Comanche et Bois-Maury. (Je n'oublie pas les one-shots) Donc, j'ai vu l'évolution graphique et ses techniques en peu de temps. Mais en lisant Jeremiah du 1er au 19ème en quelques jours, j'ai connus son évolution en accéléré. J'ai beaucoup plus été marqué par la mise en couleur. Il y en a de très belles mais aussi certaines qui m'ont bien moins plues.
Ce seront les intégrales en N&B qui ont fait que j'ai trouvé Bernard Prince encore plus incroyable, graphiquement parlant.
Vous n'avez rien à dire au sujet de cette "mini" voiture? Non?
Bon, voici la 1/2 planche 2b
Problème de proportions, manifestement... 🤔
C'est ce que je me dis.
D'ailleurs, il me semble que Greg, avec malice, a pondu des scénarios avec des situations qui déplaisaient à Hermann.
Qui aime bien, châtie bien.
Qui aime bien, châtie bien.
Cf. Le corps d'Algernon Brown ! 🤣 🤣 🤣
Je partage la 1/2 planche 5a. Une signature a été apposée bien après qu'il aie dessiné cette planche.
On reconnaît le futur Bernard Prince. Du reste, je lui trouve un côté Jim Phelbs.