J'aurais pourtant juré qu'elle avait paru d'abord en Allemagne.
Si c'est le cas, c'est qu'il y eut magouillage quelque part... 😶
(Ou bien le sanglier a complètement oublié)
Je dois avoir des photocopies quelque part, où le lettrage en allemand n'est manifestement pas de la main d'Hermann. Je vais tâcher de remettre la main dessus...
Ce qui est logique dans le sens où ce n'est jamais l'auteur qui s'occupe du lettrage en langue étrangère. Il faudrait plutôt pouvoir comparer les dates de parution des deux magazines.
Ce qui est logique dans le sens où ce n'est jamais l'auteur qui s'occupe du lettrage en langue étrangère.
C'est pourtant bien Hermann qui a lettré les Jeremiah US, non ?
Ce qui est logique dans le sens où ce n'est jamais l'auteur qui s'occupe du lettrage en langue étrangère.
C'est pourtant bien Hermann qui a lettré les Jeremiah US, non ?
Peut-être le premier (Talons of Blood), c'est possible. Mais c'est exceptionnel.
Alors que L'aimez-vous saignant ou bien cuit, aurait très bien pu être publiée dans Métal Hurlant, il le sera en Allemagne. Sauriez-vous pourquoi?)
Elle n'était pas destinée à un magazine allemand mais à la revue belge Ran Tan Plan (RTP) dirigée par son pote André Leborgne.
J'aurais pourtant juré qu'elle avait paru d'abord en Allemagne.
Est-ce que c'était André Leborgne qui a demandé à Hair-Mann de composer une petite histoire dans un univers plus adulte? Ou est-ce que c'était Hair-Mann qui a ressenti le besoin d'évoluer et qu'il a composé cela pour André Leborgne?
Dans cet article paru dans actuabd.com
je reprends un passage :
"[...] : ses centres d’intérêt portaient aussi bien sur la bande dessinée de l’âge d’or que sur la production contemporaine, de Frazetta et Corben à Buzzelli, de Guido Crepax au jeune Hermann, cette revue servit notamment de modèle aux Cahiers de la bande dessinée de Jacques Glénat qui en était un des correspondants français. [...]"
Est-ce que Hermann a eu de longues et fructueuses discussions avec André Leborgne au sujet d'auteurs comme Frazetta ou Corben?
Alors que L'aimez-vous saignant ou bien cuit, aurait très bien pu être publiée dans Métal Hurlant, il le sera en Allemagne. Sauriez-vous pourquoi?)
Elle n'était pas destinée à un magazine allemand mais à la revue belge Ran Tan Plan (RTP) dirigée par son pote André Leborgne.
J'aurais pourtant juré qu'elle avait paru d'abord en Allemagne.
Est-ce que c'était André Leborgne qui a demandé à Hair-Mann de composer une petite histoire dans un univers plus adulte? Ou est-ce que c'était Hair-Mann qui a ressenti le besoin d'évoluer et qu'il a composé cela pour André Leborgne?
Dans cet article paru dans actuabd.com
je reprends un passage :
"[...] : ses centres d’intérêt portaient aussi bien sur la bande dessinée de l’âge d’or que sur la production contemporaine, de Frazetta et Corben à Buzzelli, de Guido Crepax au jeune Hermann, cette revue servit notamment de modèle aux Cahiers de la bande dessinée de Jacques Glénat qui en était un des correspondants français. [...]"
Est-ce que Hermann a eu de longues et fructueuses discussions avec André Leborgne au sujet d'auteurs comme Frazetta ou Corben?
Je ne lui ai pas encore posé la question mais je pense, comme il ne pouvait espérer que ce récit trouve sa place dans le Tintin ou le Spirou, qu'il a pu en promettre l'exclusivité à André Leborgne. L'idée de départ était de créer à partir de ce court récit un univers qui le conduirait vers une nouvelle série. Elle a fait long feu, comme on le sait. Mais je ne crois pas que Leborgne ait joué un rôle dans cette première tentative de voler de ses propres ailes.
Quant aux discussions avec le même Leborgne, il est possible qu'ils aient taillé le bout de gras autour de l'apport de certains dessinateurs US, comme ils auraient très bien pu parler de la potée lorraine. Je ne pense pas que cela ait eu la moindre influence sur son travail (ni Frazetta, ni Corben, ni la potée lorraine). Au contraire de Gir et Jijé.
Puisqu'on en est dans les premiers pas, est-ce que vous connaissez celles-ci ?
(Elles sont tirées de "HERMANN LE NATURALISTE DE LA BANDE DESSINEE". Très bel ouvrage pour ceux qui aiment le reproductions de planches...)
Merci Alain.
On reconnaît déjà le trait d'Hermann, même si bien sûr c'est encore balbutiant. Mais des cases comme la vue en plongée ou le révolver au premier plan sur El Coyote, préfigurent déjà le futur Comanche.
Merci pour le partage de ces 1/2 planches. Le western et les chevaliers... Il avait déjà des thèmes qui l'intéressaient !
Je crois bien que la dernière fois que j'ai lu un album de la série Jerry Spring de Jijé, cela doit dater de plus de 25 ans. C'est pourquoi, je n'ai que de vagues souvenirs. Mais lorsque j'ai vu la 2ème case de la 1/2 planche intitulée western, j'ai tout de suite pensé cette série.
Lorsque le marcassin a débuté, est-ce qu'il lisait des aventures de Jerry Spring? (Un peu comme Derib, qui a aussi commencé à recopier des pages de Jerry Spring)
En tant que lecteur, vu que je ne suis pas dessinateur, je trouve que Hermann a déjà un joli trait. Bien que je trouve son dessin encore "maladroit", je me dis que pour un auteur qui n'a pas suivi d'école de dessin, il se débrouille plutôt bien.
Nous ne saurons jamais la raison exact du refus de la série Valéry-Valérian par Goscinny. Vu que cela s'est discuté entre Goscinny et Greg, sans la présence de Hermann.
Parfois, j'ai lu dans diverses biographies d'auteurs que Goscinny montrait à ces débutants qui arrivaient dans la rédaction de Pilote, des planches d'Astérix comme référence. Son rôle dans la revue Pilote, ne devait pas être facile.
Nous discutons dans ce sujet des débuts de Hermann. Goscinny a aussi débuté à un moment donné, alors j'ai fouillé et j'ai retrouvé un extrait d'une de ses premières séries ou il était également dessinateur : « Les aventures de Dick-Dick’s » (début des années 50).
https://www.institut-goscinny.org/les-tresors-retrouves-de-rene-goscinny-hors-serie-le-monde/
Comparons les dessins d'un Goscinny débutant à ceux d'un Hermann débutant.
Lorsque le marcassin a débuté, est-ce qu'il lisait des aventures de Jerry Spring? (Un peu comme Derib, qui a aussi commencé à recopier des pages de Jerry Spring)
Il les lisait. Comme Gir également, il a été profondément influencé par le travail de Jijé. Du moins à ses débuts. Par après, il a développé son propre style et n'est aujourd'hui plus influencé par d'autres dessinateurs (ce qui ne signifie pas qu'il n'apprécie pas le travail de ses collègues).
Les planches publiées par Alain prouvent combien l'empreinte de Jijé était forte. Il ne l'a par ailleurs jamais caché.
Gir a été l'assistant de Jijé. Derib s'est amusé à recopier des cases de la série Jerry Spring.
Par contre, Hermann s'est contenté de s'inspirer ouvertement des dessins de Jijé. Il n'est jamais allé rencontrer Jijé pour montrer ses dessins, juste?
Malgré tout, est-ce que Hermann a eu l'occasion de discuter avec Jijé? (De la potée lorraine, par exemple 😊 )
Des cases recopiées par Derib :
Quand le sanglier est rentré du Canada (fin 1960), il s'est mis à lire le Spirou. Et c'est là qu'il a découvert le dessin de Jijé, le seul à le "remuer". A cette époque, il achetait également une petite revue très bon marché qui s'appelait Le coyote et qui comportait des récits (écrits, pas dessinés, un peu comme Dylan Stark) qu'il s'amusait à adapter en BD (dont quelques extraits ont été postés par Alain). Pour ce faire, et alors que l'idée de se lancer dans une de dessinateur BD n'avait pas encore pris forme, il s'essayait au style de Jijé.
Il a rencontré Jijé bien plus tard, lorsqu'il était un dessinateur déjà installé. Il n'a jamais discuté métier avec lui. Il n'osait pas. Ce n'est qu'à sa mort que sa veuve lui a dit que Jijé appréciait beaucoup son dessin, ce qui l'a agréablement surpris.
Voilà tout.