@rice-n & all
he relationship between these two evolves especially from "Les Eaux de Colère" with the appearance of Lena
I just got Boomerang yesterday! With a little French , I was able to follow the story roughly. The drawings are packed with emotion—some panels feel like they're holding something unsaid.
It made me wonder: How did you, French readers, feel when you first read Boomerang, especially right after the one where Jeremiah and Kurdy separate (Tome 9 - Un Hiver de Clown)?
Avis à tous : comme au bon vieux temps, Patrick nous a produit une analyse des Larbins, reprise dans le corps de la description de l'album. Bonne lecture !
Analyse :
Le patriarche face à la décadence familiale
(...)
Rien n’a changé : ni les puissants, ni les faibles, ni la place de chacun.
Patrick
Merci Patrick, brillante analyse.
Ça me donne envie de le relire tout de suite, j'ai trouvé cet album plus intéressant que les derniers Jeremiah. La thématique est un peu toujours la même, les puissants, les exploités, rien ne changera jamais, mais raconté sous un angle différent, Hermann à encore des choses à dire et ça fait plaisir, et ton analyse éclaire bien cet aspect là.
I, too, discovered the first Jeremiahs out of chronological order, and so I read Boomerang before A Clown's Winter, but I don't remember being shocked by this reunion. I understood they were angry.
Merci Patrick, brillante analyse.
Ça me donne envie de le relire tout de suite, j'ai trouvé cet album plus intéressant que les derniers Jeremiah. La thématique est un peu toujours la même, les puissants, les exploités, rien ne changera jamais, mais raconté sous un angle différent, Hermann à encore des choses à dire et ça fait plaisir, et ton analyse éclaire bien cet aspect là.
Merci pour ton retour, Rice !
Comme toi, j’ai ressenti dans « Les Larbins » un scénario plus classique, plus lisible que dans plusieurs des derniers albums. Évidemment, à ce stade de la série, certains thèmes et situations reviennent, mais c’est le propre de toutes le série au long cours : cela fait partie du plaisir de retrouver nos héros.
Ce qui m’a marqué, c’est justement ce retour à une narration plus claire, servie par des couleurs plus aérées. La couverture, avec ses tons bleu clair et vert dilué, tranche agréablement avec les teintes grisâtres et jaunâtres des albums précédents, où tout me semblait un peu brouillon et confus, jusque dans le dessin et la mise en scène. Honnêtement, les tout derniers albums m’avaient laissé un peu perplexe, les scénarios me semblaient embrouillés et difficiles à interpréter et les dessins n'aidaient pas à la compréhension. Ici, j’ai retrouvé une clarté qui me manquait.
Ce n’est qu’un ressenti personnel bien sûr : je serais curieux d’avoir ton interprétation, tes idées et ce que tu as ressenti à la lecture. C’est toujours enrichissant de partager nos points de vue sur cette série qui nous passionne !
Je viens de lire l'album et dans la foulée, l'analyse de Patrick et donc tout ce qui précède dans le topic.
J'étais content de retrouver dans les larbins, le monde de Jeremiah que je lis, comme vous, depuis longtemps déjà. Dés le départ, la scène d'humiliation au restaurant, me rappelait celle de Léna qui brise des verres devant les serveurs soumis, dans les Eaux de colère. Le monde de Jeremiah est toujours aussi dur et violent, avec cette éternelle lutte des classes, et toujours ce mélange de mauvaiseté et de bêtise de l'homme. Et puis encore et toujours, le destin tragique des femmes violentées ...
J'emploie beaucoup le mot "toujours". Mais il n'y a pas de lassitude de ma part. J'ai trouvé dans cet album, que l'alcool était plus triste que dans d'autres épisodes. (Mais, peut-être qu'en les relisant, je m'apercevrais que ce n'était peut-être pas si drôle que cela).
En tout cas, j'étais content de revoir Jer et Kurdy.
Et puis, j'ai trouvé que le texte de Patrick en présentation était nickel-chrome, comme toujours!
A y est, tous les gars : j'ai lu "Les larbins" -- et je le prouve ! 😉
Comme ceux qui se sont exprimés ci-dessus je trouve que c'est un bon cru, pour les mêmes raisons qu'eux (malgré un lettrage inégal) donc je ne reviens pas sur les qualités de ce nouvel opus.
Là-dessus, je vous fais part de mes réflexions (et interrogations) ; merci d'avance si vous trouvez deux minutes pour rouvrir votre exemplaire et éclairer ma lanterne çà et là (comme d'habitude, pour ma petite comprenette, le découpage est riche en ellipses, non-dits et sous-entendus, pas toujours aidés par un dessin un poil confus par endroits).
D'une manière générale je constate dans cet album que, comme dans la plupart des récents, l'action est quasi confinée aux lieux de l'action, le Palace d'abord puis le ranch, quasi sans scènes d'ambiances extérieures qui font respirer le récit, apporte un contexte extérieur (même si Hermann nous l'a déjà souvent montré, c'est à peu près le même d'une histoire à l'autre) ; c'est dommage, j'aimais bien quand Hermann consacrait ne serait-ce qu'une case à une scène de rue non liée à l'action principale...
Or donc...
- la couverture : on admet généralement qu'une couve d'album doit illustrer un moment clé, un moment fort, comme Hermann en a réussi un paquet dans toute sa carrière ; ici, c'est tout le contraire, et je la trouve rien moins que savoureuse !
- page 10 case 5 : à qui Jeremiah fait-il allusion, tous les gars ? Je ne vois pas (relire les 41 volumes précédents ?)...
- page 12 case 3 texte 2 : voilà typiquement le genre de dialogue devant quoi je me gratte la tête...
- page 13 case 7 : ça m'épate qu'Hermann se permette ce genre de vaste case pour une simple onomatopée !... Bon, le problème, c'est que je ne comprends pas ce qu'il faut comprendre (à moins qu'il faille allez voir du côté de la page 14 case 4 texte 2 ? Si oui, en voilà, un ellipse !!!)
Accessoirement, c'est la première des nombreuses planches pour laquelle on a laissé l'annotation de datation d'Hermann ; est-ce que ça n'est pas la première fois...?
- page 18 case 4 texte 1 : quelle drôle de queue de bulle !
- page 20 haut : Hermann annonce une scène d'action... mais n'en montre rien ! La scène fantôme se conclut page 23 case 1 texte 1 ; c'est évidemment sciemment qu'Hermann s'est privé d'une scène d'action, mais je sais pas vous, tous les autres gars que vous êtes, moi j'aurais aimé voir ça !
- page 21 case 6 et 7 : je ne comprends pas comment on passe de l'une à l'autre... :-/
- page 22 case 6 texte 1 : sur le coup je n'ai pas compris (encore du Hermann pur style !), mais pour une fois j'ai eu la réponse page 26 case 6 ! :-)))
- page 25 case 8 texte 1 : ami correcteur, un point d'interrogation ne serait-il pas le bienvenu ? 😉
- page 31 case 7 texte 2 : ami correcteur, pas de trait d'union à "dis donc". 😉
- page 35 : j'aurais aimé connaître le titre du bouquin de Jeremiah, moi ! Pas vous ?!
- page 35 case 8 texte 2 : ami correcteur, pas de "à" à "hélas". 😉
- page 41 case 10 : ami correcteur, pas de trait d'union à "Buffalo Bill". 😉
...Pour conclure, ç'a été un plaisir de retrouver la série dans un album de bonne tenue et un Hermann dialoguiste en grande forme !
A y est, tous les gars : j'ai lu "Les larbins" -- et je le prouve ! 😉
[...]
- page 10 case 5 : à qui Jeremiah fait-il allusion, tous les gars ? Je ne vois pas (relire les 41 volumes précédents ?)...
Pour cette allusion, j’ai fait le lien avec le père de Léna Toshida, qui apparaît dans *Les eaux de colère*. Je trouve qu’il y a une ressemblance, et comme il s’agit de l’album n°8, cela remonte effectivement à longtemps. Mais ce n’est que mon ressenti. Qu’en pensez-vous, vous autres ?
Rem. D’ailleurs, pour les ressemblances, quand j’ai vu Irina, j’ai cru un instant que c’était Pryscillia de *La ligne rouge*.
@frenchauide - Thank you for pointing out those panels! I have not read this volume yet, and will focus on those you've mentioned. 😉
[...]
J'étais content de retrouver dans les larbins, le monde de Jeremiah que je lis, comme vous, depuis longtemps déjà. Dés le départ, la scène d'humiliation au restaurant, me rappelait celle de Léna qui brise des verres devant les serveurs soumis, dans les Eaux de colère. Le monde de Jeremiah est toujours aussi dur et violent, avec cette éternelle lutte des classes, et toujours ce mélange de mauvaiseté et de bêtise de l'homme. Et puis encore et toujours, le destin tragique des femmes violentées ...
J'emploie beaucoup le mot "toujours". Mais il n'y a pas de lassitude de ma part. J'ai trouvé dans cet album, que l'alcool était plus triste que dans d'autres épisodes. (Mais, peut-être qu'en les relisant, je m'apercevrais que ce n'était peut-être pas si drôle que cela).
En tout cas, j'étais content de revoir Jer et Kurdy.
Et puis, j'ai trouvé que le texte de Patrick en présentation était nickel-chrome, comme toujours!
En tout cas, je suis ravi que la présentation t’ait plu ! Ce genre d’échange donne vraiment du sens à l’analyse.
Dans un post précédent, j’avais souligné la ressemblance physique entre Irina et Pryscillia (La ligne rouge). Mais en lisant ton message, j’ai soudain repensé à la violence que subissent ces deux personnages – une violence imposée par des hommes qui veulent les posséder. Même si leurs destins diffèrent, il y a là un écho troublant... Irina, malheureusement, n’y survivra pas. L’image de cette violence est si forte que, personnellement, je préfère m’abstenir de la montrer.
Merci de t'être penché, Patrick. 😘
Mais de rien... 🤗
Et pour le clin d’œil, je t’offre une image d’une autre situation similaire : une scène tirée de La ligne rouge qui illustre bien cette ressemblance et ce sentiment de « je t’ai déjà vu quelque part, mais où et quand ? » ! 😉
