Oui. Ça me paraît sombre.
[...]
En revanche, je trouve toute de même les pages d'Hermann assez sombres en rapport au reste des bd. Comme si il y avait un filtre grisâtre ou beige par dessus.
Tu veux dire du numéro spécial 77 ans
Disons que Dust ressemble très fort à Jeremiah dans certaines cases. C'est un glissement qu'on observe un peu partout dans sa production. Comme Kurdy qui aussi a de plus en plus des airs de Jeremiah ici ou là.
C'est aussi, je pense, "une déformation" (ou un Tic, je ne sais pas comment l'exprimer) de dessinateur. Dust avait des airs de Bernard Prince, jeremiah a eu des airs de Bernard Prince et, on rencontre souvent cela chez nombres de dessinateurs qui ont plusieurs héros. Le Bruce J. Hawker de William Vance avait des airs de Bob Morane, tout comme de son "XIII" et les autres... Pour Marini, c'était aussi vrai, et pour d'autres que je n'ai plus en tête.
Quand je parlais de "glissement", j'aurais dû préciser dans sa production récente.
Dans le cas de certains dessinateurs, ça relève essentiellement d'une pallette assez limitée de physionomies qu'ils maitrisent. C'est inhérent à leur capacité graphique. Ce qui n'est pas le cas du sanglier : Kurdy ne ressemblait en rien à Jeremiah, Berney Jordan à Bernard Prince, etc. Pourtant, avec le temps, Kurdy a commencé à se confondre avec Jeremiah. Dans certaines cases, c'est flagrant ; dans d'autres, beaucoup moins. Ce n'est donc pas un problème de capacité graphique intrinsèque mais un "glissement" vers, peut-être ?, une moindre vigilence, une forme d'usure, une routine trop prégnante... Je ne sais pas.
Ce serait intéressant si tu pouvais le lui demander,
Dommage que la case 5 de la planche 9 soit ratée, sinon ça fait plaisir de revoir ce vieux Dust... 😉
Disons que Dust ressemble très fort à Jeremiah dans certaines cases. C'est un glissement qu'on observe un peu partout dans sa production. Comme Kurdy qui aussi a de plus en plus des airs de Jeremiah ici ou là.
C'est vrai qu'avec les cheveux mouillés, c'est Jeremiah.
Disons que Dust ressemble très fort à Jeremiah dans certaines cases. C'est un glissement qu'on observe un peu partout dans sa production. Comme Kurdy qui aussi a de plus en plus des airs de Jeremiah ici ou là.
C'est aussi, je pense, "une déformation" (ou un Tic, je ne sais pas comment l'exprimer) de dessinateur. Dust avait des airs de Bernard Prince, jeremiah a eu des airs de Bernard Prince et, on rencontre souvent cela chez nombres de dessinateurs qui ont plusieurs héros. Le Bruce J. Hawker de William Vance avait des airs de Bob Morane, tout comme de son "XIII" et les autres... Pour Marini, c'était aussi vrai, et pour d'autres que je n'ai plus en tête.
Quand je parlais de "glissement", j'aurais dû préciser dans sa production récente.
Dans le cas de certains dessinateurs, ça relève essentiellement d'une pallette assez limitée de physionomies qu'ils maitrisent. C'est inhérent à leur capacité graphique. Ce qui n'est pas le cas du sanglier : Kurdy ne ressemblait en rien à Jeremiah, Berney Jordan à Bernard Prince, etc. Pourtant, avec le temps, Kurdy a commencé à se confondre avec Jeremiah. Dans certaines cases, c'est flagrant ; dans d'autres, beaucoup moins. Ce n'est donc pas un problème de capacité graphique intrinsèque mais un "glissement" vers, peut-être ?, une moindre vigilence, une forme d'usure, une routine trop prégnante... Je ne sais pas.
Ce serait intéressant si tu pouvais le lui demander
C'est assez délicat...
Pas encore acheté le recueil. En attendant, un lien vers un entretien pour écouter certains auteurs, sur RFI, en septembre dernier:
Bonne écoute! 😊
Je l'ai eu pour Noël ! 😋
Pas encore ingurgité l'ensemble, mais, bien évidemment, j'ai commencé par Red Dust, et j'ai bien aimé.
Comme rice, je trouve la reproduction des planches un peu terne. Je suis persuadé que cela vient, à la fois du papier utilisé, et d'une attention toute relative au niveau de l'impression (Time is money, mon bon monsieur !)
Après, pour le reste des histoires, il me semble que certaines n'étaient pas, comment dire, indispensables, voir dispensables ...
Que François Boucq c'est bien lâché, et que Bernard Prince a quand même marqué les esprits !
Pour ma part, j'ai énormément apprécié cette plongée nostalgique dans une époque que je n'ai pas connue ! J'ai omis de préciser dans ma présentation que j'ai 29 ans, donc forcément, je n'ai jamais connu le plaisir de recevoir mes hebdomadaires bd (Tintin et Pilote ayant disparu, Spirou étant devenu du grand n'importe quoi) et de les ouvrir chaque semaine pour découvrir la suite des aventures de mes héros favoris !
Alors c'est peu dire qu'ouvrir ce numéro spécial de Tintin a été à l'origine d'un immense plaisir !
Maintenant, sur la qualité des reprises et des hommages, c'est extrêmement variable. Il y a un peu de très mauvais (cette insulte faite à Olivier Rameau, berk), beaucoup de moyen/intermédiaire, et tout de même un certain nombre d'excellents récits ! Et pour moi, les hommages à Hermann font partie des plus grandes réussites (avec la reprise de Blake et Mortimer par Simon van Liemt, absolument bluffante).
Le récit de Comanche m'a paru dans la grande lignée de la saga, j'étais à nouveau plongé dedans avec un intérêt et un plaisir tout à fait identiques à ceux que j'avais en lisant la saga-mère. Bravo, Yves H. ! Je suis toujours impressionné de voir des auteurs réussir à instaurer une vraie histoire dotée d'un solide background en quelques pages.
Mais les hommages à Bernard Prince m'ont également bien plu, notamment celui de Philippe Xavier et Matz, d'une élégance folle, qui ne cherche pas à faire du Hermann mais à tracer sa propre voie en restant fidèle aux fondamentaux de la saga. Voir Bernard Prince revenir 3 fois (même s'il y en a une qui relève plus du gag), j'ai adoré !
Et comme le dit Alain, François Boucq s'est bien lâché, mais toujours dans le respect - même décalé -des univers auxquels il rend hommage.
Bref, il y a à boire et à manger, mais en ce qui me concerne, je suis ravi d'avoir acheté ce numéro spécial, qui est à mon avis un incontournable pour tout passionné du journal Tintin et de l'âge d'or de la bd franco-belge. Je le recommanderais moins à un néophyte, toutefois.
Oui, il semble certain que pour goûter dans toutes ses dimensions ce genre de publication il est utile d'avoir une certaine "culture" du genre abordé -- même si jol12 nous prouve que même un jeunot de 29 ans est à même d'en capter la substantifique moelle. 😉Je le recommanderais moins à un néophyte, toutefois.