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    Vlad l'Empaleur

     
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    Début du sujet 02/12/2018 10:52  

    Infos générales :
    > Sur les traces de Dracula t.1
    > Vlad l'Empaleur
    > Collection Un Monde
    > 62 pages + cahier
    > Publié en 2006

    Editeur :
    > Editions Casterman

    Scénariste :
    > Yves H.

    Dessinateur :
    > Hermann

    Résumé :

    L'épopée sanglante de Vlad Dracula, dit l'Empaleur, prince de Valachie à la fin du Moyen-Age, nous est restituée par le trait inspiré d'Hermann. Le scénariste Yves.H s'est basé sur les recherches les plus récentes pour rendre au personnage sa vérité historique. (Casterman)

    Infos générales :
    > Tirage de tête, format 25 x 33,5 cm
    > Vlad l'Empaleur
    > Editions Erko
    > 70 pages (avec 8 pages de croquis + 1 ex-libris)
    > Publié en 2006

    Note historique :

    « II n’était pas très grand, mais râblé et fort, à l’allure cruelle et terrible, un long nez droit, des narines dilatées, un visage étroit et rougeaud, au milieu duquel ses grands yeux verts, bien fendus, étaient encadrés par des sourcils noirs, broussailleux, qui les rendaient menaçants. Il avait les joues et le menton rasé à l’exception de la moustache. Les tempes gonflées augmentaient le volume de la tête. Celle-ci était supportée par un cou de taureau d’où coulait par vagues une longue chevelure de couleur jais et bouclée qui tombait sur ses larges épaules. »

    Nicolas de Modrussa, légat du Pape Pie II à Buda.

     La Roumanie au siècle de Dracula

     Après avoir subi les invasions romaines à l’Antiquité (dont le latin mélangé au dace, langue locale aujourd’hui disparue, allait donner le roumain actuel) puis barbares, la Roumanie, sur son flanc ouest, fut submergée par un nouvel envahisseur : les Hongrois. La Transylvanie, province occidentale, était désormais magyare. Trop peu nombreux pour sécuriser ce grand territoire contre les invasions tatares, les souverains hongrois décidèrent au 12ème siècle de faire venir des colons saxons pour peupler les régions méridionales du « pays au-delà de la forêt » ; la frontière orientale était, elle, gardée par les Szeklers, peuple magyarophone qui occupait le flanc est des Carpates. Les Hongrois contrôlaient désormais les villes fondées à leur demande par les Saxons ainsi que tout le territoire transylvain. Les Roumains, petits paysans, furent pour leur part asservis au nouvel occupant.

    De l’autre côté des Carpates, à l’est et au sud, les autres Roumains s’organisèrent en seigneuries indépendantes et créèrent les provinces de Valachie au sud et de Moldavie à l’est. Celles-ci donnèrent naissance à des villes telles que Iaşi, Suceava, Târgovişte, etc. Pendant un siècle, ces villes prospérèrent.

    Mais bientôt, une nouvelle menace se fit jour : dès le début du 15ème siècle, les Ottomans tentèrent de traverser le Danube pour mettre à pied les deux petits états et progresser plus avant vers le cœur de l’Europe.

    Les armées occidentales battues, la sécurité de l’Europe n’était dès lors plus assurée que par l’héroïque résistance des populations locales poussées par la Foi orthodoxe et emmenées entre autres par des princes tels Vlad Ţepeş et Etienne le Grand de Moldavie. Avec un certain succès. Car la Sublime Porte préféra faire peser la menace de sanglantes représailles sur la Valachie et la Moldavie en l’obligeant à leur payer un lourd tribut plutôt qu’occuper militairement    le terrain. C’est donc notamment en Valachie et accessoirement en Moldavie que l’Empire Otto- man perdit le temps et la force qui lui manquèrent à Vienne en 1606 et causèrent ainsi sa perte.

    Dracula

     C’est vers 1430, très vraisemblablement dans la ville de Sighişoara (Schässburg) située en plein centre de la Transylvanie, que vit le jour Vlad III Basarab, mieux connu sous le surnom de Dracula. Son père était un prince valaque sans couronne qui s’était réfugié en Transylvanie afin de recueillir auprès de l’Empereur germanique son soutien militaire et son blanc-seing pour attaquer la Valachie et s’emparer du trône. L’Empereur germanique, Sigismond de Luxembourg, était en ce temps-là le souverain de la Hongrie dont la Transylvanie faisait partie. Dans cette province de l’actuelle Roumanie, les nobles hongrois et les marchands saxons y faisaient la loi. Vlad II Basarab, père du futur Vlad l’Empaleur, courtisa les uns et les autres en attendant son heure : il avait obtenu le droit de frapper monnaie et s’était vu nommé chevalier de l’ordre du Dragon par l’Empereur lui-même, ordre créé pour unir les armées croisées afin de chasser d’Europe la menace islamique que constituait l’Empire ottoman.

    Pourtant, alors qu’il avait reçu de Sigismond l’aval pour conquérir le trône valaque, c’est son frère, Alexandru Aldea, qui réussit à tomber dans les grâces de l’Empereur et s’empara en 1431 de la couronne de Valachie au nez et à la barbe de Vlad II qu’on appelait désormais le Dragon (Dracul) en conséquence de son appartenance à l’Ordre chrétien du Dragon. C’est donc en cette période d’espoir déçu que naquit Vlad, le deuxième fils de Vlad Dracul, entre 1429 et 1431. Son frère aîné se nommait Mircea et devait être né vers 1429. De leur mère, on ignore malheureusement tout.

    Cependant, dès 1436, un événement marqua le retour aux affaires de Vlad Dracul : la mort naturelle de son frère Alexandru Aldea laissa le trône valaque vacant. Cette fois, il obtint enfin de l’Empereur Sigismond l’appui nécessaire tant espéré et entra triomphalement dans son pays. Une fois installé à la tête de son pays, et sans doute après la répudiation ou la mort de sa première femme, Vlad Dracul épousa en secondes noces selon toute vraisemblance la veuve de feu son frère ; de cette union, naquit vers 1438 un troisième fils, Radu. En outre, chose fréquente à l’époque, Dracul eut au moins un fils illégitime, Vlad le Moine, qui monta par deux fois sur le trône valaque, en 1481 et 1482-1495.

    Mais Vlad Dracul ne tarda pas à s’apercevoir que la tâche qui l’attendait était complexe : pour mater tout éventuel désir de trahison, le Sultan emmena les deux plus jeunes fils de Dracul, Vlad et Radu, jusqu’en Anatolie, dans la forteresse d’Eğrigöz afin de les utiliser comme moyen de pression de la Sublime Porte sur leur père.

    En 1447, Vlad Dracul mourut : Jean Hunyadi, Gouverneur de la Transylvanie, pénétra à la tête d’une armée hongroise dans le territoire valaque, tua le prince régnant, Dracul, alors que les boyards locaux enterraient vivant son fils aîné Mircea, et plaça sur le trône valaque un de ses hommes, Vladislav II. Cette nouvelle donne rendit le Sultan fou de rage : Vlad, fils de Dracul, fut rappelé à Andrinople et se vit confier une petite armée dans le but de renverser Vladislav II, l’homme à la solde de la Hongrie que la Sublime Porte ne pouvait tolérer. Une Croisade dirigée un an plus tard par Hunyadi contre les troupes du Sultan au Kosovo à laquelle prit part Vladislav II, donna l’occasion à Vlad de profiter de l’absence du prince régnant pour s’emparer de sa couronne grâce à l’appui de soldats turcs mis à sa disposition. Ainsi, en 1448, Vlad accéda pour la première fois au trône de Valachie.

    Mais cette première ne dura que quelques mois tout au plus. Rentré de sa campagne perdue contre les Turcs, Vladislav II, mieux armé et pouvant compter sur l’appui de ses boyards restés au pays, chassa Vlad – que l’on nommait désormais Dracula – et récupéra son bien. Vlad qui n’avait pas encore eu le temps d’asseoir son pouvoir, fut contraint à prendre la fuite en direction d’Andrinople.

    Le nom « Dracula »

    Le père de Vlad Ţepeş, ou Vlad l’Empaleur, était Vlad II Basarab, dit Vlad « Dracul », ce qui signifie en roumain Vlad le Dragon. Ce surnom lui avait été donné en raison de son appartenance à l’Ordre du Dragon, ordre croisé fondé par Sigismond de Luxembourg, roi de Hongrie et empereur du Saint Empire Germanique, en 1408 et qui s’était donnée    pour but de défendre la Chrétienté contre la menace musulmane incarnée par les Turcs. L’emblème de l’Ordre représentait un dragon surmonté d’une croix. Comme cet ordre se disait « Drachenordens » en allemand, le son « drach » a sans doute créé une confusion avec le mot « drac » (diable) en roumain et comme ce dernier (du latin « draco » qui signifie dragon ou serpent fabuleux, gardien de trésor) recouvrait cette double nuance, Vlad II se fit dès lors appeler Vlad le Dragon, mais aussi, pour ses détracteurs, Vlad le Diable – « Drac-u-l » est la forme du mot articulé : en effet, le roumain place l’article en fin de mot.

    Son fils, avant de recevoir son surnom d’« Empaleur », avait hérité du surnom de son père auquel avait été ajouté le suffixe « ea » qui signifie « fils de. » Ainsi Vlad III Basarab était surnommé dans ses jeunes années Vlad le fils du Diable (ou fils du Dragon), surnom qu’il fera sien durant toute sa vie, le préférant à celui d’« Empaleur. » Avec le temps, « Draculea » s’est mué en Dracula, terme que l’Histoire a retenu, apportant au mythe déjà terrifiant de Vlad Ţepeş une justification sémantique erronée et jetant davantage la confusion sur sa personnalité trouble.

    La tombe vide de Vlad Ţepeş

    Puisque, un peu malgré lui, Bram Stoker fit de Vlad l’Empaleur un vampire, le désir de localiser sa sépulture commença à hanter les esprits.  C’est pourquoi l’emplacement de la tombe de ce dernier fut tant recherché et devint l’objet de tous les fantasmes.

    Si, pour certains princes valaques de premier plan, la localisation de leur tombe ne pose pas de problème, celle de Dracula reste un mystère total. Car, encore aujourd’hui, ce qu’il advint du corps de Vlad Ţepeş après sa mort reste une énigme. Les textes de l’époque rapportent qu’il aurait été décapité et sa tête exposée devant le palais du sultan à Constantinople. La rumeur, renforcée par les témoignages de certains moines, mentionne qu’il aurait été enterré sur une île au nord de Bucarest, dans l’église du monastère de Snagov. Selon la rumeur toujours, le monastère aurait été fondé par Vlad Ţepeş lui-même, ce qui expliquerait son inhumation en ce lieu. Or, rien n’est moins vrai. Le monastère n’a pas été fondé par Dracula mais remonte sans doute au temps de Vladislav I (14ème siècle). Dracula n’aurait d’ailleurs rien en commun avec ce monastère : aucun document contemporain de Vlad Ţepeş ne le mentionne. Son seul point commun avec notre voïvode est qu’il est situé en Valachie, à proximité de Bucarest, ville que Vlad l’Empaleur avait choisie comme futur siège de sa Cour. Ce qui est bien peu.

    Néanmoins, aucune allégation ou réfutation ne pouvaient avoir de sens sans qu’il n’y ait de fouilles archéologiques avec l’espoir de mettre à jour la preuve formelle, ultime et absolue. C’es tce que firent, en 1933, deux archéologues et historiens roumains, Dinu Rosetti et George Florescu.

    Débarquant sur l’île, ils commencèrent par soulever la dalle qui, selon les témoignages passés, devait recouvrir le tombeau où reposait la dépouille mortelle de Vlad Ţepeş. Mais de tombeau, ils n’en trouvèrent pas. Ils creusèrent plus profond et ne tombèrent que sur des ossements d’animaux provenant d’une fosse préhistorique. Continuant leurs recherches, ils mirent à jour, entre autres, une autre sépulture qui se trouvait à proximité de la porte : ils y identifièrent les fragments d’un linceul rouge, des lambeaux d’une étole de velours jaune-brun, décoré de boutons en argent et des restes de fils d’or auxquels étaient attachés trois boutons en faïence ornés de pétales constitués de grenat sur une plaque en or ; la tombe était à l’évidence celle d’un notable. Posé sur le cercueil vermoulu et contenant des ossements endommagés par le temps et l’humidité (l’île est marécageuse), ils trouvèrent un vase en terre cuite. Mais rien de plus ; et de fait, beaucoup trop peu pour conclure qu’il s’agissait bien là de la tombe de Vlad Ţepeş. En outre, contrairement à la théorie des moines du 19ème siècle, elle n’était pas placée dans l’axe de la porte et le prêtre, pour la fouler aux pieds, devait s’écarter de sa trajectoire.

    Mais il en fallait plus pour démonter les partisans de l’option Snagov dont Rosetti et Florescu fa- isaient partie. Comme cette deuxième sépulture avait les dimensions de la première dalle excavée et sous laquelle ne se trouvaient que des ossements de cheval, ils en déduisirent que la tombe avait pu être déplacée. Et dans les années ’70, dans une interview que George Florescu accorda à un journaliste, il prétendit que lorsqu’ils ouvrirent la tombe, « le mort, qu’il avait vu en entier, se décomposa en quelques secondes devant ses yeux, dans la lumière oblique du rayon de soleil qui pénétrait par la porte de l’église. Sa tête était couverte d’un carré de tissu. » Cependant, un événement étrange se produisit bien après la découverte des deux archéologues : alors que les pièces retrouvées lors de la fouille avaient été entreposées au Musée d’Histoire de Bucarest, celles-ci disparurent. Personne ne put jamais les retrouver. Cette troublante disparition alimenta la légende de Dracula et de son inhumation au monastère de Snagov.

    Malgré les arguments des partisans de cette théorie, d’autres historiens la combattent encore, précisant que l’église du monastère visible actuellement est une église construite postérieurement à Vlad Ţepeş, en 1517. Mais rien n’y fait, la légende étant plus forte - et plus attirante - que la vérité historique, la théorie de la présence de la tombe de Dracula sur l’île de Snagov n’est pas prête à rendre les armes.


       
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